En lisière de forêt, à quelque 200 mètres à vol d’oiseau au-dessus de la gare ferroviaire du Trétien (entre les Marécottes et Finhaut), Gisèle et Christian Gysler ont déniché un petit coin de paradis près des gorges du Triège. Tous deux passionnés de nature et d’environnement, ils ont entrepris depuis une dizaine d’année la restauration de deux vieux chalets de montagne en semi-ruine, au rythme de leurs moyens. Ainsi est né le mayen de l’ « Association sauvage », un endroit calme et isolé où l’occasion de faire connaissance avec la nature est accessible à tous les passionnés.
L’ « Association Sauvage »... une histoire de passion
Afin de promouvoir le développement durable et l’éco-tourisme, Gisèle et Christian ont constitué une association indépendante et sans but lucratif, l’ « Association Sauvage ». Elle offre des opportunités d’études et d’observation de la nature à des petits groupes, en y proposant gite et couvert à des prix et dans des conditions abordables à tous. Spécialisée en botanique et biologie, Gisèle met également à disposition de ses hôtes son savoir et sa littérature, que cela soit pour un travail d’étude ou par simple curiosité. Dans le cadre de réseaux d’échange d’hospitalités, des jeunes venant de tous pays et de tout continent ont même pu découvrir et se former à des tâches telles que monter des murs en « pierres sèches ».
Le projet « Biotope des Grands Raccas »
Remarquée au fil des années sur place, la disparition de sources d’eau dans les environs devient un grave problème pour les animaux. Les gorges du Triège à proximité sont difficiles d’accès et même dangereuses pour eux. De cette constatation est née l’idée toute simple d’utiliser l’eau d’une source existante afin d’alimenter un plan d’eau aménagé spécialement pour les bêtes de passage. Aux abords du cheminement de l’eau, recréé naturellement sur un terrain en pente d’environ 200 m2, un petit jardin de plantes alpines, en terrasses avec des murs en pierres sèches, sera implanté dans un but didactique.
GreenValais soutient vivement ce projet ... L’idée de ce biotope et son intégration autant dans un contexte nature que dans le cadre du partage de la connaissance et du savoir-faire démontrent une conscience environnementale et une créativité de la part de l’ « Association Sauvage » que nous félicitons.